Acheter ebooks francais  acheter livres papier  forum  extraits de livres  Contact  Ecrivain francais 
ebook écrivain francais

Samedi 14 avril sa confiance me touche

...
les pouvoirs du mauvais esprit

XXXXIV Samedi 14 avril

Après une nuit sans sommeil puis un rapide passage au marché de Montaigu, j’appelais la mère de Kader.

- ...Kader m’avait donné votre numéro, me précisant que je pouvais tout vous dire, vous faire confiance. Il avait même ajouté « si un jour il m’arrive quelque chose, tu dois lui demander son avis. »
- Sa confiance me touche, et la votre. Il m’avait également dit qu’il vous considérait comme un homme de confiance, quand il est revenu, le 20. Je ne l’ai plus revu, comme c’est terrible. Pourquoi la vie me prend mes enfants l’un après l’autre. Qu’ai-je fait de mal ?
- J’ai une question : avez-vous des nouvelles d’un certain Pablo ? (après quelques secondes de silence, j’ajoutais) Kader considérait que l’on pouvait tout se dire.
- Vous savez même cela... Kader m’a raconté qu’il ressentait des mauvaises ondes. Les jeunes sont venus me voir, il est introuvable. C’est la dernière volonté de Kader, ils se demandent comment ce rital a pu deviner. Ils croient qu’il a pactisé avec Satan, qu’il a des pouvoirs pour envoyer le mauvais esprit. Je leur ai dit que ça ne servait plus à rien mais ils sont persuadés qu’il a les pouvoirs du mauvais esprit et qu’il faut l’éliminer, sinon la cité va brûler. Qu’en pensez-vous ?
- Je ne crois pas en Dieu, donc je ne crois pas en Satan mais je crois que certains êtres sont maléfiques. Je crois que tout les problèmes viennent du père de Pablo, c’est lui le vrai coupable, son fils n’est que son instrument.
- Vous croyez ?
- Je vous rappellerai...

J’en savais assez ! C’était clair dans ma tête : Nadège a prévenu Pablo du contrat sur sa tête et il est descendu liquider « Kindle Publishing Man. » L’ordure !
Il est là, avec elle, derrière les volets fermés. Ils prennent leur pied !
Facile de voir sans être vu de la butte du "Pech Roquebert". Le téléphone raccroché, j’y ai presque couru (dans la limite de mes moyens), y restant jusqu’à la tombée de la nuit. Rien, pas un signe de vie.

Le roman de la révolution numérique, de Stéphane Ternoise



Ajouter quelques mots



Voir sujet précédent du forum
Si vous souhaitez aborder un autre sujet : Vous pouvez débuter un nouveau sujet en respectant le thème du site.